Les parents sont souvent démunis lorsqu’ils voient leurs adolescents s’engager sur la voie du décrochage scolaire. Des études démontrent que lorsque les jeunes sont soutenus et encouragés, ils courent moins de risque de quitter l’école. Mais les parents ne savent pas toujours comment s’y prendre avec eux. L’application Adogotchi vient à leur rescousse !
Un enfant qui reçoit l’encouragement de ses parents aura moins de risque de décrocher, car son estime de soi sera meilleure. Mais comment encourager sa progéniture au quotidien ? Les organisateurs des Journées de la persévérance scolaire ont fait appel à l’agence lg2 et son équipe de créatifs derrière des campagnes publicitaires pour La Cage et Natrel.
Ainsi est née l’application Adogotchi. Cette application ludique s’inspire des Tamagotchis, ces petits animaux de compagnie virtuels très populaires dans le milieu des années 1990.
« Nous voulions créer une vraie conversation, quelque chose de sympathique et d’intelligent pour que les parents sachent comment se passe la journée de leur enfant», précise Jennifer Varvaresso, directrice de création, interactif, chez lg2.
Des études ont démontré qu’un diplômé qui adopte des modes de vie sains, a une meilleure espérance de vie que celle d’un individu non diplômé, se dit plus satisfait de sa vie et est moins exposé au risque de dépression, entre autres. Plusieurs recherches prouvent l’impact positif de l’engagement parental sur la réussite scolaire des jeunes, lorsque cet engagement reste présent tout au long de leur cheminement scolaire.
«L’Adogotchi permet aux parents de détecter si leur préado ou leur ado éprouve des difficultés scolaires ou d’intégration et il leur donne des conseils pour leur permettre de comprendre la situation et d’agir, poursuit-elle. Il permet de sensibiliser les gens à l’importance de communiquer et de dialoguer. »
Dans un premier temps, le parent choisit dans l’application un personnage, soit Léa ou Xavier, qui devient l’incarnation de l’Adogotchi. On comprend que Léa ou Xavier personnifie un jeune en situation de difficulté scolaire. Afin que l’Adogotchi maintienne un beau niveau d’énergie, le parent doit le câliner, consulter d’autres parents et partager avec eux des idées d’encouragement ou encore tester ses connaissances en persévérance scolaire.
Les parents sont avisés si l’Adogotchi vit une situation difficile, telle qu’un examen raté, une peine d’amour ou encore de problèmes de consommation. Il interagit alors avec lui, reçoit des notifications, peut consulter et partager des façons de soutenir son jeune à la maison, tester ses connaissances en persévérance scolaire grâce à un questionnaire, et accéder à un forum en ligne pour communiquer avec d’autres parents.
L’application agit comme un coach virtuel auprès des parents pour les aider à être proactifs avec leurs jeunes dans la vraie vie.
Un enfant qui reçoit l’encouragement de ses parents aura moins de risque de décrocher, car son estime de soi sera meilleure.
Le décrochage scolaire coûte 1,9 milliard $ à la société québécoise chaque année, un problème qui touche davantage des garçons que les filles. Et les diplômés gagnent en moyenne 15 000 $ de plus par ans qu’un décrocheur, selon les données du Réseau des Instances régionales de concertation sur la persévérance scolaire et la réussite éducative du Québec et Réunir Réussir, organisateurs des Journées de la persévérance scolaire.
« Chez lg2, nous fonctionnons en bassin de créatifs, avec les rédacteurs et les directeurs artistiques, explique-t-elle. On se rencontre dans une salle, avec le maximum de cerveaux. Pour l’Adogotchi, nous avons présenté 6 ou 7 pistes au client. D’ailleurs, l’interactivité avec le client doit se trouver au coeur de la réflexion. Nous ne pouvons pas aller dans le champ gauche. Nous travaillons avec plein de clients différents et je crois que je n’ai été déçue par aucun d’entre eux. »
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